Collège Roland DORGELÈS Longvic - Côte d’Or

L’ETABLISSEMENT

Le collège Roland Dorgelès a été construit à la fin des années 60.

Appelé un temps collège Carnot, il prend le nom de Roland Dorgelès en 1989 afin d’éviter les confusions avec le collège Carnot de Dijon.

Roland Dorgelès a vécu quelques années à Longvic en Côte d’Or, stationné à la base aérienne 102. C’est à Longvic qu’il a écrit son roman le plus célèbre “Les Croix de Bois”, roman qui relate ses souvenirs de la Première Guerre Mondiale.

Le collège se trouve à l’entrée de Longvic en venant de Dijon, pas très loin du parc de la Colombière. La structure métallique des 3 bâtiments principaux (A, B et C) en fait un établisement “type Pailleron”. Le quatrième bâtiment (D) est plus récent à structure béton.Les élèves profitent également des installations sportives, toutes proches, mises à disposition par la ville de Longvic: les gymnases Deblangey et Bardin ainsi que le nouvel équipement sportif Véronique Pecqueux-Rolland.

Un projet de reconstruction de l’établissement est à l’étude par les services du Conseil départemental. Les travaux devraient débuter en 2017.

Le collège accueille environ 520 élèves, de Longvic,mais aussi de 8 communes proches : Bretenière, Fauverney, Fenay-Domois-Chevigny, Longecourt en Plaine, Neuilly les Dijon, Ouges, Rouvres en Plaine et Thorey en Plaine.

Les élèves sont transportés au collège, depuis leur domicile

Le bâtiment A accueille les services de l’administration et de l’intendance.

Vous y trouverez l’agent d’accueil, Mme SASSI qui vous ouvre le portillon et répond à vos appels téléphoniques.

L’adjointe-gestionnaire, Mme SECONDÉ et la secrétaire d’intendance, Mme EL HAJJI vous accueillent pour règler tous les dossiers relatifs aux bourses des collèges, règlement de la cantine, fonds social, paiement des voyages et sorties, etc…

Dans ce bâtiment se trouvent également le bureau de la secrétaire, Mme MORLAND qui s’occupe de toute les formalités ayant trait aux dossiers administratifs, d’inscription, de suivi de scolarité, etc…

Les bureaux de la principale-adjointe, Mme ROCHE et du principal, M. BERTRAND se trouvent également dans ce bâtiment.

Le bâtiment B est le plus grand bâtiment. Il accueille, sur 2 étages, les salles de langues (anglais, allemand, espagnol et italien), les salles de mathématique, de technologie, les salles de science physique et chimie et des salles de français.

C’est dans ce bâtiment que se trouve également la salle de réunion, salle 21, au rez de chaussée à droite.

Au rez de chaussée, sous le préau, vous trouverez aussi le local de l’infirmerie, gérée par Mme CORDEL sous l’autorité du médecin scolaire, Mme KÜHN.

Le bâtiment C est le bâtiment qui accueille les services de la restauration scolaire ainsi que la salle à manger.

Le chef de cuisine, M. GLORIEUX, aidé de son équipe : M. BOSSU, M. DEKENS, Mme BOUTHORS et Mme HAOUACHI, prépare les repas distribués aux élèves et adultes qui déjeunent au collège. La restauration est ouverte les lundi, mardi jeudi et vendredi. Les menus sont élaborés sur place avec le service de l’intendance et en tenant compte des préconisations du Plan Nutrition Santé. Nous privilégions, dans la mesure du possible, les produits frais et les circuits courts.

Nous respectons les régimes particuliers (médicaux et/ou religieux ainsi que les allergies à certains aliments). Un réfrigérateur est à disposition des élèves qui apportent leur repas particulier.

Le passage des élèves à la cantine est géré via un logiciel de présence relié à une borne informatique. Le paiement se fait soit au forfait (4 jours semaine avec facturation trimestrielle) soit à la prestation (payable à l’avance) pour les autres fréquences de repas.

Le service intendance est à votre disposition pour toutes explications complémentaires et facilités de paiement. Un fonds social cantine existe au collège qui peut, ponctuellement, aider les familles en difficulté financière. Le service intendance est à votre écoute pour tout souci d’ordre financier quant au paiment de la cantine. N’hésitez pas à le consulter si besoin.

Le bâtiment D accueille les services de la vie scolaire avec à sa tête Mme DOUA conseillère principale d’éducation. Elle est secondée par une équipe d’assistant-e-s d’éducation et pédagogiques qui prennent en charge les élèves quand ils n’ont pas cours, en cas d’absence de professeurs et durant la pause méridienne. C’est au service vie scolaire qu’il faut signaler et régulariser les absences et les retards d’élèves (03.80.63.19.60 ou seceleves.0210057y@ac-dijon.fr).

Des casiers sont à disposition des élèves 1/2 pensionnaires pour déposer leurs affaires durant la pause méridienne.

C’est dans ce bâtiment que se trouve le Centre de documentation et d’information (CDI) du collège géré et organisé par le professeur documentaliste, Mme BOIROT.

Le bâtiment accueille également la salle des professeurs ainsi que les salles d’histoire-géographie, d’arts plastiques, d’éducation musicale, de sciences de la vie et de la terre (SVT), des salles de français et la classe ULIS.

La ville de Longvic met à disposition des élèves et des professeurs d’EPS du collège ses installations sportives : le gymnase Deblangey, le gymnase Bardin ainsi que le récent complexe sportif Véronique Pecqueux-Rolland.

Le collège Roland Dorgelès accueille de nombreux sportifs. L’association sportive est très active. Vous pourrez en avoir un aperçu en cliquant ici : UNSS.

QUI ETAIT ROLAND DORGELES ?

Roland LECALEVÉ, dit Roland DORGELÈS, né le 15 juin 1885 à Amiens et mort le 18 mars 1973 à Paris, est un journaliste et écrivain français, membre de l’Académie Goncourt de 1929 à 1973.

En 1910, avec ses amis du cabaret du Lapin Agile, il fomente une énorme fumisterie où il fait passer un tableau peint par un âne et intitulé “Et le soleil s’endormit sur l’Adriatique”, pour une oeuvre d’un jeune surdoué nommé Jochim Raphaël BORONALI à l’occasion du Salon des Indépendants.

En 1914, bien que deux fois réformé précédemment pour raison de santé, il s’engage en se faisant appuyer par Georges Clemenceau, son patron au journal “L’Homme libre”. Il est versé au 74e régiment d’infanterie de ligne de Rouen le 21 août 1914. Il combat en Argonne et au nord de Reims ; puis passe au 39e régiment d’infanterie de ligne. Il participe aux combats du bois du Luxembourg en février 1915, à la Deuxième bataille d’Artois dans le cimetière de Neuville-Saint-Vaast en juin 1915 entre autres. Il devient élève pilote, est nommé caporal et décoré de la Croix de guerre.

En 1917, il entre au “Canard Enchaîné”, où il se lie d’amitié avec Henri Béraud et Paul Vaillant-Couturier. Il publie dans ce journal un roman satirique intitulé “La Machine à finir la guerre”. Il écrit des articles de la même veine et dans le même journal entre 1917 et 1920. Pour certains de ses articles, il utilise le pseudonyme de Roland Catenoy, mais les plus importants (feuilletons, contes, articles polémiques) paraissent sous son nom. Les profiteurs de guerre, les députés, les forces de police sont particulièrement visés, ainsi que ceux qui diabolisent les bolcheviques.


En 1919, il publie le roman qui le rend célèbre, “Les Croix de bois”, inspiré de son expérience de la guerre. Le roman obtient le prix “Vie Heureuse”, ancêtre du prix Fémina, la même année les jurés du prix Goncourt ne lui accordent que quatre voix, contre six à “À l’ombre des jeunes filles en fleurs” de Marcel Proust.

En 1921, il fait partie du jury du prix littéraire “La Renaissance”, créé par Henry Lapauze, conservateur du Petit Palais et fondateur-directeur de la revue bimensuelle “La Renaissance politique, littéraire et artistique” ; ce jury est présidé en 1921 par Léon Bérard, ministre de l’Instruction Publique, et de 1922 à 1930 par Mme Colette.

En 1923, il se marie à Hania Routchine, une artiste lyrique d’ascendance russe. Un séjour en Indochine lui inspire “Sur la route mandarine”. En 1929, il succède à Georges Courteline à l’Académie Goncourt.

En 1939, il devient correspondant de guerre pour “Gringoire”. C’est lui qui serait à l’origine de l’expression “Drôle de guerre” qui restera à la postérité. Il se réfugie à Cassis en 1940. Dès 1941, il cesse toute collaboration à “Gringoire”. Habitant à partir de novembre 1942 dans le Comminges, à Montsaunès, il y accueille son ami Raoul Dufy pendant un an. Montsaunès sert de cadre à son roman “Carte d’identité” publié en 1945.

En 1960, après le décès de sa première épouse, il se marie avec Madeleine Moisson (1909-1996). En 1954, il est élu président de l’Académie Goncourt, fonction qu’il occupe jusqu’à sa mort en 1973.

Roland Dorgelès fut président de l’Association des écrivains combattants. Il a donné son nom à une distinction littéraire délivrée par cette association, le Prix Roland Dorgelès créé en 1995 pour des professionnels de la radio et de la télévision “qui se sont particulièrement distingués dans la défense de la langue française”.